NOTE SUR LA BATAILLE DE KIRINA

De prime abord, dans tous les manuels scolaires de l’Afrique la bataille de Kirina est décrite en citant Soundjata Keita comme le vainqueur de cette bataille imaginaire, qui fut inventé et décrite par les Almoravides, et les djely qui ont été islamisés de forces. Lorsque les Almoravides se sont emparé de tous les royaumes de l’Afrique de l’ouest en propageant l’islam, ils avaient pour objectif la conquête de l’empire du Mali et c’est ce qui fût fait. Avec l’aide des almoravides soundjata keita et son armée ont organisé une bataille pour vaincre soumangourou kanté, mais soumangourou kanté étant un grand stratège, il se prépara d’avance et quitta le mandé pour éviter un bain de sang. Derrière lui sur ses traces est écrit sur ses traces qui ont été retrouvées dans la ville de Koulikoro écrit je m’en vais du mandé “pour éviter un bain de sang entre les fils du mandé”.

Il ya 1500 ans le peuple soninké originaire d’Egypte fondent le wagadu, cet empire fut l’État le plus riche a son temps. C’est Après 7 siècles de sècheresse, que commence à s’abattre sur le wagadu l’approche de son déclin l’Etat se désintègre, Certaines de ses provinces dont le sosso commence à prendre leurs indépendance. C’est En 1076 les berbères islamisés du mouvement almoravides entrent et détruisent le wagadu, ils le le saccagent, et l’affaiblissent profondement et les élites soninké vont se convertir a l’islam. Ce fût une très grande cause du déclin du wagadu

En Afrique de l’ouest, chez le peuple mandingue, le terme djély désigne une fonction sociale exercée dans la communauté mandingue d’Afrique de l’Ouest, car cette fonction est très large : les “djély” sont à la fois détenteurs de traditions historiques et orales, médiateurs sociaux et politiques au sein de la communauté et artistes musicaux. Le rôle du djely dans la société et les communautés mandingues est ancien. Le djely est capable de revenir et de remonter à des histoires qui dates de un (1) siècles, qui s’effectue à travers l’initiation des grands chefs et l’utilisation de certaines instrument de cordophone tels que la kora, le balafon, et le djembé qui sont indispensables, et qui dont les tonalités raisonnent en fonction des paroles invoqué. On ne devient pas djely, on naît djely car c’est une profession héréditaire transmise de père en fils. Elle a trouvé son institutionnalisation » dans la Charte du Manden du XIIIe siècle (8 ème siècle) . En français , le mot « griot » fait généralement référence à un djely, tandis que le mot « griotisme » fait référence à une autre fonction en Afrique, cette fonction du griot est celui qui fait des éloges aux gens pour des biens matériels. Selon les djely du royaume mandingue la bataille de kirina n’a jamais existé. Après la chute de l’Empire du Ghana, les Sossos dominaient toute la région après avoir vaincu militairement les petits royaumes des alentours des côtes de ( Guinée, senégal). Ci dessous, nous ferrons la biographie du roi Soumangourou kanté de la dynastie des Diarisso, il est également appelé Soumaoro Diarrasso, il était un empereur africain qui a vécut au XIIIe siècle dans le royaume Soso, qui régnait sur la région de Kulikolo ( dans l’actuel Mali ). Dans l’épopée de Soundiata basée sur sa vie réelle, il est le principal antagoniste de cette dernière et un magicien d’une grande puissance à travers la maîtrise des lois de la nature. D’après la version de Laye Babou Condé et Camara Laye publiée en 1978, le personnage était connu sous le nom de Soumaoro Diarrasso dans le royaume sosso et chez les Mandenka. Il est un descendant de la dynastie des Diarisso. Diarra Diarrasso est le père de Soumaoro, l’un des deux fils de Kani Diarrasso et Bourama Diarrasso est l’un des deux fils de Kani Diarrasso, avec Bourama Diarrasso. Soumaoro Kanté succède à son père Sosoe Kemoko sur le trône du royaume de sosso, il est de la lignée des Diarisso, qui sont une lignée de forgerons et son réputer d’être à avoir été la première à apprivoiser le feu et à inventer l’art de la forge. Le début de son règne se situerait vers 1200 lorsqu’il mène des campagnes contre les petits royaumes voisins. Il était considéré comme un roi scientifique, doué de pouvoirs magiques, quasi invulnérable, car il faisait régner la terreur dans toute la région. Dans la version de Wa Kamissoko transcrite par Youssouf tata cissé, Soumaoro obtient une armée immense et merveilleuse grâce à sa sœur Kangouba Kanté. Sa sœur Kangouba part alors à la recherche d’une armée afin que son frère puisse essayer le métier des armes. C’est cette armée que Soumaoro utilisera pour ses premières conquêtes. Il luttait contre les razzias et l’esclavage qui était pratiqué par les mansas (rois) sur les populations voisines. Il s’était rendu au manden afin d’y recruter des alliés dans cette lutte, mais il y avait été en butte au mépris lié à son origine sociale modeste qui était des forgerons et ci-dessous en amont et en aval des lignes seront consacréé pour expliquer la structure des castes de l’empire du mandingue.

Selon la tradition orale, la société est divisée en 30 clans ou familles fondés sur l’appartenance à un ancêtre commun : les hommes libres, les griots, les marabouts, les artisans, les forgerons, etc. Ces derniers sont, à leur tour, subdivisés en 2 groupes : les Horon et les Nyamakala. Ces clans ont été répertoriés en 1236 dans la charte de Kurukan Fuga, ou du Manden, établie par le roi Soundjata Keïta et un collège de généraux, de sages et de hauts dignitaires de l’empire .

LES HORONS : Ces trois castes sont appelées Horon par opposition aux castes des Nyamakala.

  • Les Massaren (Princes consensuels), notamment descendants de Soundiata Keïta.
  • Les Tondjon (les chasseurs).
  • Les Mori (les marabouts), qui facilitaient la vulgarisation de l’islam et représentaient l’autorité religieuse

Les patronymes les plus fréquents chez les Horon sont WAGUE, Cissé, Dramé, Touré, Diakhité, Gassama Diaby, Coulibaly, Mansaré, Camara, Doumbia, Diawara, Soumaré, Keïta, Traoré, Konaté, Souma, Dansoko, Diarra, magassa, Bagayoko…

LES NYAMAKALA

Les Nyamakala (les griots, forgerons, cordonniers, bûcherons, etc.) sont aussi appelés gens de caste ou castés,

  • Les griots (ou djeli) jouent un rôle important dans la société malienne. Lors des baptêmes, mariages, et autres événements festifs, ils sont toujours les premiers invités notamment pour chanter ou dire les louanges de telles ou telles familles. Les djeli sont aussi considérés comme les gardiens de la mémoire collective depuis des siècles. Les patronymes les plus fréquents chez les djeli sont : Tounkara, Sissoko, (ou Cissoko, que l’on peut trouver chez les nobles aussi), Kouyaté, Tounkara, etc.
  • Les forgerons (ou noumou en bambara), d’après certaines légendes, descendraient Noum Fayiri, qui a percé les secrets des forges et les a transmis à ses descendants. Certains les relient au « Roi-Forgeron » Soumaoro Kanté et à son royaume de Sosso. Les patronymes les plus fréquents chez les forgerons sont : Ballo, Kanté, Fané, Sinayoko, etc.
  • Les Garankés sont, à l’origine, des maroquiniers, bottiers, cordonniers. Les patronymes les plus fréquents chez les Garankés sont Soumounou, Simaga, Saké.
  • Les serviteurs (djons)

Vu le mépris lié à son origine sociale modeste qui était des forgerons et aussi vis a vis de la charte du mandingue qui interdit certaines fonctions de chef à certaines castes, Cela a été le déclic, qui lui a donner la motivation, la volonté, la détermination de vengeance envers l’empire du mandingue.

Les sossos sont resolument opposées à la pénétration de l’islam. Ceci contrastait avec les elites du mandé qui, pour leurs part au contact des bèrbères à cette epoque avait déja embrassé l’islam . Soumangourou aussi un vitaliste et un guerrier très agueri grand connnaisseurs des secret de la spriritualités africaine comme sa soeur kangouba kanté, car il entendait de faire prosperer le vitalisme. Il ambitionne de crée un empre a partir des ruines du wagadu. Avec troupe armée de fer il entre a koumbi saleh l’ancienne capitale duwagadu et soumet la ville à son autorité. Il mène d’autre guerre de conquête sur les territoires que sont aujou’dhui La guinée, Le senegal, La mauritanie, Le mali.DDans sa lancée il vas se trouver aux prises avec les mandés

L’arrivée des almoravides et des arabes vers le fleuve sénégal et le fleuve niger a precipiter la region dans une spirale esclavagiste, mis à part les razzia, les berres et les almoravides se préocupaient aussi des esclavage grâce p la collaboration de certaines autorités locales dont celle des mandés. A la fin du 12 siècle des manden participaient à l’enlèvement de personnes et à leurs déportations vers le marchéà esclaves, vivement opposée a cette pratique qui est hotiles il iras jusqu’a faire brûler vif des personnes impliquées dans la traite . Il envoi une delégation au royaume du mandeé pour faire alliance, mettre le térritoire sur sa tutelle et mettre fin à l atraite arabo musulmane. Le premier objectif était de reprendre le contrôle des gisements d’or du mandé ce qui est nécessaire pour avoir l’hégemonie dans la region. Les emissaires de soumangourou kanté sont moqué insulté et méprisés pa les chefs mandé qui ne voient le roi comme un petit forgeron fabricant de marmite etc… qui n’aura jamais la vocation de devenir chef . Le roi Sosso continue a faire des affronts par des expéditions punitives sur le mandé qui sera mené par le general chef de guerre qui fût son cousin du nom de fakoly doumbia. Il vainc le pays mandé à neufs reprises. Les princes du mandé meurent en nombre lors de sses guerres . Soumangourou devient le maitre absoulu detenant l’art de la guerre en dominan toute la region du mandé. Ce qui fût fait agrandir le royaume sosso

Dans l’épopée de Soundiata, Soumaoro fortifie le Sosso en l’entourant d’une triple enceinte et se fait construire une immense tour de sept étages d’où il réside entouré de ses gardes sécuritaires et fétiches, hors de la vue du commun des mortels, ce qui lui vaut le surnom de roi « intouchable». Selon les djely qui sont les détenteurs de la mémoire sacrée du peuple

soumangourou kanté étant un forgeron il maitrisait aussi l’art de la guerre, il a remporter de nombreuses victoires dans les batailles de razzia (arabes) qui avaient pour but l’islamisation de toute la côte de golfe de guinée contre son peuple. En guise de supériorité face à ses ennemis qui pratiquaient les razzias au profit de l’islam, la maison du souverain “soumaoro” était tapissée de peaux humaines et renfermée des têtes de neuf rois vaincus par son armée et lui, car ces rois dont les têtes ont été découpés étaient des pratiquant de razzias et d’esclavages au nom de l’islam, une pratique hostile aux traditions de l’empire Sosso. La tour de sa maison était gardée par plusieurs gardiens magiques, dont un serpent monstrueux logeant dans un vase sacrificatoire et deux hiboux noirs. Le Roi du Sosso avaient un sens très élevé de la préméditation en guerre, sa troupe et lui prennent d’avance sur les troupes du mandé en lancant de multiples offensive. Il commence à attaquer les royaumes voisins les uns après les autres : il conquiert ainsi le royaume du Diaghan puis ils s’attaquent ensuite au manden qui prônait l’islam contre les valeurs de la première charte de kémèkiriya, dans se royaume règne alors Dankaran toumani keïta, tandis que Soundiata Keïta, exilé, n’a pas encore accédé au trône. Soumaoro exige l’allégeance de Dankaran Toumani en menaçant de détruire sa capitale qui était Niani. Effrayé, Dankaran Toumani prête allégeance à Soumaoro et lui donne en mariage sa sœur qui se nomme Nana Triban. Soundiata Keïta, de retour de son exil dans le royaume de Mena, avait pour mission de combattre le roi sosso sous l’ordre des chefs du royaume mandingue. Ce moment de trouble dans l’empire du mandigues a coincidé avec la venu des almoravides qui avaient pour but d’islamisée toute la zone de l’afrique de l’ouest, et qui a continué jusqu’au moment de la bataille de tondibi. Les almoravides sont rentrées en contact avec les erudis de l’empire du mali, ce fût le declic et le debut d’une sanglante bataille qui a engendrée beaucoup de disparus, car il n’y avait que les êtres humains qui ont disparu, une planification avait été préparé pour l’extermination de toutes les personnes qui, ont refusé de pactiser avec les almoravides pour être islamisé. Et même le pire est que, sur lesquels tout l’empire espérait avoir garder la mémoire sacrée du peuple, ont été les premiers à trahir la première charte de l’empire qui était celle de kémèkiriya. Cependant avec l’aide des almoravides et les différents royaumes malinkés réunis à Siby précisément à Tabou : Kamandjan Camara roi de Siby, son cousin Tabon wana Fran Camara, roi des forgerons Camara, Siara Kouman Diabaté, Faony Diarra Kondé (ou Koné), roi du pays de Do et Soundjata tentèrent de défier le roi du Sosso Soumangourou Kanté.

une première bataille est lancée du coté du mandé et quelque petit chef de certains royaume comme celui de seby, et le roi du Sosso sorta vainqueur de cette première bataille. Une deuxième offensive est lancée du côté de soundiata et de fakoly qui etait lui un Gandera de l’armée du Sosso, Alors ce fût ula seconde offensive sur le Sosso, Et La bataille de Kirina survient après plusieurs batailles dont soumangourou en ait sorti vainqueur vainqueur. Les almoravides étaient surtout pour la destruction du royaume sosso, car soumangourou kanté etait hostile a l’islam, il était conservateur des cultures et traditions de ses ancêtres, il a combattu les almoravides pendants plusieurs années pour le refus de l’expension de l’islam dans son territoire. Soumangourou Kanté disparaît dans les montagnes de koulikoro en laissant des traces et un récit ” En disant je m’en vais du mandé pour éviter un bain de sang” . De sa dispartion dans les montagnes de koulikoro, la belle capitale du royaume Sosso est rasée avec l’aide des almoravides qui étaient du camps de ceux qui ont lancé la première offensive ( Le royaume du mandingue ) et ensuite les forgerons et griots qui étaient symboles de l’ex puissance Sosso, deviennent les castes inférieures du nouvel empire.

Suite à la disparition de soumaoro kanté dans les montagnes de koulikoro une victoire imaginaire de Soundiata Keïta fait de lui le « mansa» (empereur) reconnu par tous les autres rois alliés. C’est le début de l’empire du Mali qui domine l’afrique de l’ouest pendant plusieurs siècles. Après cette victoire imaginaire qui a été acclamé et proclamé par les almoravides et les djeli qui ont tous été islamisés de force, les djeli qui étaient détenteur de la mémoire sacrée du peuple ont été contraint de modifier l’histoire. Cette victoire imaginaire a causé plusieurs dégâts en afrique de l’ouest, nous pouvons en citer

La disparition de prénom et nom patronymes types africains . Ex: Djatta, Dantouma,

La perte en vie humaine

La création de different castes entres les peuples .

La castration de plusieurs personne ceux qui à engendrer , une grosse perte de certains peuple.

La suppression du matriacale au profil du patriacal .

La perte de nombreuses objets de cultes qui, faisait connecter tout le peuple de l’afrique avec ses ancêtres, dont nous pouvons en citez les sossos, les djallonkés, les bagas ont été victime etc… Les éloges de cette bataille imaginaire fut le début de l’expansion de l’islam dans toutes les régions d’Afrique de l’ouest.

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