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Cette opinion de Champollion-Figeac sur l’Egypte ancienne

Champollion Figeac fût le frère du célèbre égyptologue Jean François Champollion, ci-dessous nous avons un extrait de Nations nègres et cultures de Cheikh Anta Diop qui relate les propos de Champollion Figeac, qui décrit selon ses recherches, et tentent de réfuter la thèse selon laquelle l’Egypte ancienne appartenait à la race noire:

«L’opinion selon laquelle l’ancienne population de l’Egypte appartenait à la race nègre et africaine, est une erreur qui a longtemps été adoptée comme une vérité. Les voyageurs au levant depuis la renaissance des lettres, peu capables d’apprécier avec exactitude les notions que les monuments de l’Egypte fournissaient su cette question importante, on contribué à propager cette fausse idée, et les géographes n’ont guère manquer de reproduire, même de notre temps. Une grave autorité s’étaient aussi déclarée pour cette opinion, et avait, pour ainsi dire, rendu cette erreur populaire. Tel fut l’effet de ce que le célèbre Volney publia sur les diverses races d’hommes qu’il avait observées en Egypte. Il dit dans son voyage qui est dans toutes les bibliothèques, que les coptes sont les descendants des anciens d’Egyptiens ; que les coptes ont le visage bouffi, l’œil gonflé, le nez écrasé, et la lèvre grosse, comme les mulâtres ; qu’ils ressemblent au sphinx des pyramides, lequel est une tête de nègre très caractérisée, et il en conclut que les anciens Egyptiens étaient de vrais Nègres de l’espèce de tous les naturels d’Afrique. A l’appui de son opinion, Volney invoque celle “d’Hérodote” qui, à propos des habitants de la colchide, rappelle que les Egyptiens avaient la peau noire et les cheveux crépus. Mais les deux qualités physiques ne suffisent pas pour caractériser la race nègre et la conclusion de Volney relative à l’origine de l’ancienne population égyptienne, est évidemment forcée et inadmissible.»

(Extrait du passage, de Champollion Figeac, Egypte ancienne, Coll. L’Univers, Ed. Didot, Paris 1839, page 26-27)

Après avoir exprimé ses regrets en quelques sorte que le livre de Volney soit dans toutes les bibliothèques, Champollion Figeac trouve comme argument décisif pour réfuter la thèse de ce savant et de tous ses prédécesseurs que la peau noire ne suffit pas à caractériser la race nègre. On ne saurait trop insister sur le fait que c’est au prix de tels remaniements des définitions de base qu’on a pu changer la couleur de peau des anciens égyptiens dans les mentalités européennes et mondiales. Voici donc qu’il ne suffit plus d’être noir de la tête aux pieds et d’avoir les cheveux crépus pour être un nègre On se croirait dans un monde où les lois de la physique sont renversées ! et en tous cas, on est bien loin de l’esprit analytique cartésien. C’est toute la réalité de l’art égyptien que contredit tout simplement Champollion Figeac, car le prognathisme de la mâchoire des égyptiens, et les traits génétiques d’ADN qui on été vérifié dans les cheveux des dignitaires égyptiens n’étaient semblables et proches qu’a celle des subsahariens.

@ECOLE DES SAGES

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