Les systèmes binaires et le Fa : Science, Prédiction et Histoire des Ordinateurs
Dans certaines discussions populaires, notamment dans certaines communautés africaines, il est affirmé que le système binaire du Fa serait à la base des ordinateurs modernes. Ce type d’affirmation mérite une analyse approfondie, car il repose sur une confusion entre deux concepts distincts : le système binaire utilisé en informatique et les systèmes de divination ou de prédiction, tels que le Fa.
Dans cet article, nous allons donc procéder à un “debunking” complet de cette idée en montrant qu’il s’agit d’une spéculation non fondée. Nous ferons également un parallèle avec d’autres systèmes binaires ou d’oppositions binaires présents dans différentes cultures du monde, afin de mettre en lumière la différence fondamentale entre un système mathématique rigoureux, utilisé dans les ordinateurs, et un système symbolique ou spirituel, utilisé dans des pratiques divinatoires.
1. Les systèmes binaires à travers l’histoire
Un système binaire est un système de numération qui utilise seulement deux chiffres : généralement 0 et 1. Ce système est fondamental dans le monde des ordinateurs et des technologies numériques modernes. Mais l’idée de la binarité, c’est-à-dire l’utilisation de deux éléments pour décrire ou organiser des informations, n’est pas une invention récente.
a) Le système binaire dans l’histoire des mathématiques
Les racines du système binaire moderne peuvent être tracées à des siècles dans le passé. Le philosophe et mathématicien Pythagore (5ème siècle avant notre ère) est l’un des premiers à avoir étudié des idées proches du binaire dans le cadre de la théorie des nombres, même s’il n’a pas développé un système binaire formel. La vraie formalisation du système binaire a été faite par Gottfried Wilhelm Leibniz, le philosophe et mathématicien du 17ème siècle, qui a utilisé les chiffres 0 et 1 pour exprimer toute logique et les bases des calculs mathématiques.
Le système binaire moderne qui est utilisé dans les ordinateurs est donc une version formalisée et développée au fil du temps, en particulier par Leibniz. Cependant, des formes élémentaires du binaire se retrouvent également dans des pratiques anciennes, telles que :
- Les systèmes de comptage en Afrique : Des peuples comme les Yoruba, qui utilisent le système du Fa, utilisent en effet une forme de binaire dans leur divination.
- Les jeux de sociétés : Le jeu de go, pratiqué en Chine et au Japon, repose sur des systèmes de positions sur des grilles qui peuvent être interprétés comme des systèmes binaires en termes de “plein” ou “vide”.
- La philosophie chinoise : Le concept de yin et yang, bien qu’il ne soit pas un système mathématique, repose sur une dualité fondamentale similaire à la structure binaire : tout est défini par deux opposés complémentaires.
b) Le système binaire moderne en informatique
La technologie des ordinateurs modernes repose sur un système binaire strict, où les informations sont codées et traitées en utilisant deux états possibles (généralement “0” pour éteint et “1” pour allumé). Ce codage est possible grâce à des dispositifs électroniques tels que les transistors, qui peuvent être soit ouverts (0), soit fermés (1). Les ordinateurs utilisent ce système binaire pour effectuer toutes sortes de calculs, exécuter des programmes et gérer des données complexes.
Les pionniers de l’informatique tels que Alan Turing ont formalisé des concepts comme les machines de Turing et les langages binaires, jetant ainsi les bases de la programmation moderne. Le système binaire est l’un des éléments centraux des langages de programmation et des architectures informatiques actuelles.
c) D’autres systèmes binaires de prédiction dans le monde : Une analyse comparative
L’utilisation d’oppositions binaires (comme “1” et “0”) ou de dualités se retrouve dans plusieurs systèmes culturels à travers le monde, mais cela n’implique pas nécessairement que ces systèmes aient un rapport avec l’informatique moderne. Voici quelques exemples de systèmes binaires ou de structures opposées dans d’autres cultures :
Le Yin et le Yang (Chine) :
Le concept chinois du Yin et du Yang est peut-être l’exemple le plus célèbre de dualités opposées dans une tradition philosophique. Le Yin et le Yang représentent des forces opposées mais complémentaires, comme le jour et la nuit, la lumière et l’obscurité. Cependant, ce système n’est pas un système binaire au sens mathématique. Il repose sur une philosophie de l’équilibre, et non sur des calculs ou des opérations logiques.
Le concept du Yin et du Yang n’a pas influencé le développement du système binaire des ordinateurs, qui est un produit d’une logique mathématique et de la technologie électronique.
Le I Ching (Chine) :
Le I Ching ou Livre des Transformations, également d’origine chinoise, utilise des hexagrammes formés par des combinaisons de traits pleins (yang) et de traits brisés (yin). Ces symboles sont utilisés pour la divination et l’interprétation spirituelle. Bien que ce système fasse appel à une forme d’opposition binaire, il est loin d’être un système de calcul numérique.
L’idée de relier ce système au développement des ordinateurs modernes est erronée. Le I Ching utilise des symboles pour exprimer des changements philosophiques et non pour effectuer des calculs ou des manipulations logiques de données. La divination reste le but principal, et non la gestion d’information comme dans le cas des ordinateurs.
d) Les systèmes binaires dans d’autres traditions : Encore une distinction à faire
Outre les exemples du Yin et Yang ou du I Ching, il existe aussi d’autres systèmes culturels ou philosophiques qui utilisent des oppositions binaires, mais encore une fois, cela ne les lie pas nécessairement à l’informatique ou à une quelconque technologie de calcul. Il peut être utile d’explorer ces systèmes pour étayer l’idée que l’utilisation de la dualité ou du binaire est un motif récurrent dans les cultures humaines, mais sans rapport direct avec les ordinateurs.
Les chiffres binaires dans la religion et la philosophie chrétienne :
Dans le christianisme, certains aspects de la religion reposent aussi sur des oppositions binaires. Le bien contre le mal, la lumière contre les ténèbres, ou même le concept de paradis contre enfer sont des oppositions qui sont fréquemment présentes dans la pensée chrétienne. Cependant, ces oppositions ne relèvent pas d’un système logique ou calculatoire. Ces symboles sont utilisés dans une logique métaphysique et morale, et non pour coder de l’information ou effectuer des calculs, comme le fait le système binaire moderne.
Le Système Binaire dans le Veda :
Les anciennes traditions hindoues, notamment dans les Védas, contiennent des systèmes de dualité qui peuvent rappeler le binaire. Par exemple, dans le Rig Veda, on parle de deux principes opposés mais complémentaires comme le Purusha (l’esprit) et Prakriti (la matière). Ces dualités sont perçues comme complémentaires, mais elles sont des concepts philosophiques et cosmologiques, pas des outils logiques ou mathématiques.
Il est donc essentiel de comprendre que de telles oppositions binaires sont des structures philosophiques et religieuses, et non des systèmes de calcul. Bien qu’elles puissent avoir des ressemblances de surface avec le binaire des ordinateurs, elles ne sont en rien liées à l’évolution de l’informatique moderne.
2. Le système binaire du Fa
a) Divination ou mathématiques ?
Le Fa est un système de divination traditionnel, utilisé principalement par les Yoruba d’Afrique de l’Ouest, qui repose sur l’interprétation de motifs formés par des coups de noix de coco ou des bâtons jetés au sol. Le système binaire dans le Fa se manifeste par l’utilisation de deux éléments opposés : généralement, “blanc” (ou “1”) et “noir” (ou “0”). Ces oppositions sont interprétées dans des structures de motifs pour produire des réponses à des questions spirituelles, morales ou pratiques.
Le Fa n’est pas un système mathématique au sens moderne du terme, mais plutôt un système de prédiction. Il fonctionne comme un ensemble de symboles ou de codes associés à des interprétations religieuses et philosophiques. Il s’agit d’un système de communication symbolique et de guidance spirituelle, et non d’un outil de calcul numérique, comme l’est le système binaire utilisé en informatique. Toutefois, il repose sur une logique binaire en ce sens qu’il se fonde sur des oppositions binaires (par exemple, le yin et yang, ou les motifs 0 et 1 dans le Fa).
Le Fa se distingue clairement d’un système de calcul mathématique formel. La structure binaire ici n’est pas utilisée pour effectuer des calculs ou des analyses numériques, mais pour générer des significations symboliques à travers des combinaisons de 0 et de 1. C’est plus une pratique spirituelle qu’un système numérique comme celui qu’on utilise dans les ordinateurs modernes.
b) Peut-on établir un lien ?
à la question légitime de savoir si le système binaire du Fa est à la base des ordinateurs modernes. Pour répondre clairement, il faut distinguer deux choses :
Le système binaire du Fa est-il la même chose que le binaire informatique ?
Non. Le binaire du Fa est un système de divination symbolique, tandis que le binaire des ordinateurs est un système numérique mathématique.
Le système binaire des ordinateurs repose sur des principes mathématiques stricts et des règles logiques bien définies. Il permet de codifier et de traiter de l’information dans un format numérique binaire exploité par des dispositifs électroniques. En revanche, le binaire du Fa n’a pas de fondement mathématique ou scientifique dans ce sens, mais est un outil divinatoire utilisé pour l’interprétation spirituelle et philosophique. Les symboles 0 et 1 dans le Fa sont utilisés pour leur signification religieuse et non pour leur calculabilité.
Le binaire de l’informatique est un système basé sur des principes mathématiques et logiques formels qui ont été développés par des mathématiciens européens, comme Leibniz, et formalisés dans le cadre de l’informatique au XXe siècle, bien loin des pratiques spirituelles comme celles du Fa. Même si les deux systèmes utilisent la dualité, leurs finalités sont fondamentalement différentes : l’un sert à faire des calculs précis, tandis que l’autre sert à fournir des réponses spirituelles et philosophiques.
Le Fa et les ordinateurs : Influence ou coïncidence ?
Certaines personnes ont proposé que le système binaire du Fa aurait influencé le développement des ordinateurs modernes, mais il n’y a aucune preuve historique solide pour soutenir cette idée. Le binaire tel qu’il est utilisé en informatique est un produit de siècles de développement des mathématiques et de la logique, en particulier à partir des travaux de Leibniz et de Turing, et il n’est pas directement dérivé des pratiques religieuses ou divinatoires.
La structure binaire de l’informatique est née d’un besoin de représenter des données de manière logique et efficace. Elle est liée à des concepts comme les portes logiques et les circuits électroniques, et non à des motifs de divination. L’idée de lier directement les deux relève davantage de la spéculation, et non de la science.
Il n’y a aucun argument historique solide qui prouve que les ordinateurs modernes ou les systèmes binaires viennent des divinations traditionnelles africaines. Bien que des pratiques divinatoires basées sur des oppositions binaires existent, elles ne doivent pas être confondues avec les avancées scientifiques modernes liées à l’informatique.
3. Système binaire, science et spéculation : Quelle distinction ?
Le système binaire des ordinateurs relève bien de la science, au sens où il repose sur des principes logiques et mathématiques rigoureux, et est utilisé dans des applications concrètes et mesurables. Il permet de manipuler des données, de résoudre des problèmes complexes, et de traiter des informations à grande échelle. La science informatique s’appuie sur des théories, des modèles et des expérimentations vérifiables.
En revanche, le système binaire du Fa relève plutôt de la spéculation spirituelle. Bien qu’il puisse sembler utiliser un principe binaire, il n’a pas pour but de résoudre des problèmes quantitatifs ou logiques, mais de fournir des réponses à des questions philosophiques ou religieuses. On ne peut pas qualifier le Fa de science au sens strict, car il ne repose pas sur des observations, des expériences et des validations empiriques, mais sur des interprétations symboliques et spirituelles.
a) La Science : Un processus évolutif et empirique, pas une simple observation
Dans le cadre de cette analyse, un autre aspect important à clarifier est la distinction entre la science et des systèmes de croyances ou de spéculation. La science moderne repose sur un processus empirique et répétable. Les découvertes sont validées par des observations rigoureuses, des expériences contrôlées, et la capacité de répliquer les résultats à travers le monde. Cela contraste fortement avec les systèmes comme le Fa ou le I Ching, qui dépendent de symboles et d’interprétations, souvent subjectives, pour produire des réponses.
La science est donc un processus collectif et testable, tandis que les systèmes de divination sont individuels et spirituels, basés sur des croyances ou des intuitions, et non sur des validations empiriques. Cela pose un véritable défi lorsqu’on tente de confondre les deux, comme cela arrive parfois dans les discussions sur l’héritage africain de la science.
La méthode scientifique :
La méthode scientifique repose sur l’observation, l’hypothèse, l’expérimentation et la vérification. Le système binaire des ordinateurs, qui permet de manipuler des données à des vitesses incroyables, repose sur des principes mathématiques extrêmement rigoureux et des expérimentations techniques. C’est un domaine de science appliquée, où des théories sont constamment testées et mises à l’épreuve par les ingénieurs et les programmeurs.
La spéculation :
La spéculation, en revanche, consiste à formuler des hypothèses sans preuves solides ou expérimentations rigoureuses. Dans le cas du Fa, les prédictions sont basées sur une interprétation symbolique qui n’est pas testée ou vérifiée selon des standards empiriques. C’est une forme de connaissance spirituelle mais non une méthode scientifique.
b) La confusion entre science et spéculation
Le lien entre le binaire du Fa et les ordinateurs modernes relève davantage de la spéculation que de la science. Le système binaire des ordinateurs repose sur des bases mathématiques solides, des modèles logiques rigoureux et des technologies électroniques avancées. En revanche, le binaire dans le Fa et d’autres systèmes de divination est un outil symbolique qui sert à interpréter des messages spirituels et n’a pas de base logique ou calculatoire.
Il y a donc une distinction fondamentale entre science et spéculation dans ces systèmes. La science repose sur des lois naturelles, des tests empiriques et des principes vérifiables, tandis que les systèmes de divination comme le Fa reposent sur des interprétations symboliques qui ne sont pas basées sur des observations objectives ou des expérimentations mesurables.
4. La confusion de la technologie avec la spiritualité
a) Pourquoi cela se produit ?
La tentation d’attribuer la paternité des ordinateurs modernes à des pratiques comme le Fa provient, en partie, de la valorisation de la spiritualité et de la reconnaissance des savoirs traditionnels africains dans le contexte de la lutte contre la domination coloniale et l’effacement des cultures africaines. Cette démarche peut être vue comme un moyen de légitimer et de revaloriser les traditions africaines face à l’idée selon laquelle les technologies modernes sont issues exclusivement des cultures occidentales. En cela, on observe une volonté de reconnaître une forme de savoir ancestral africain, souvent lié à des systèmes spirituels et mystiques, comme ayant contribué à des avancées modernes, même si cela ne repose pas sur des faits historiques solides.
Cependant, cette interprétation est en partie une construction symbolique plutôt qu’un fait objectif. L’attribution des avancées technologiques modernes à des pratiques ancestrales comme le Fa est donc une réécriture historique et une métaphore, et non une vérité scientifique. Cela pourrait être vu comme un moyen de redonner de la valeur à un savoir populaire, mais il est important de ne pas mélanger les réalités scientifiques avec les symbolismes spirituels.
b) Une confusion courante : Les technologies anciennes et modernes
Il existe une autre confusion courante : celle qui consiste à penser que des technologies anciennes ou des pratiques traditionnelles doivent être à l’origine des technologies modernes. Ce type de raisonnement est souvent lié à la perception que la science moderne a « volé » des découvertes d’autres civilisations, particulièrement dans le cas des sociétés africaines. Bien que certaines cultures anciennes aient développé des techniques avancées dans des domaines comme l’agriculture, la médecine ou l’astronomie, il est important de ne pas confondre ces technologies avec la technologie numérique moderne, qui repose sur des principes totalement différents.
Conclusion : “Débunking” de l’affirmation sur le Fa et l’Informatique
En conclusion, il est important de séparer les pratiques spirituelles et divinatoires comme le Fa du développement des ordinateurs modernes. Le binaire du Fa, tout comme d’autres systèmes binaires dans le monde, repose sur des symboles et des oppositions philosophiques ou religieuses, et non sur des calculs numériques rigoureux.
Le système binaire des ordinateurs modernes est issu d’une logique mathématique qui a été développée à partir des travaux de Leibniz, des mathématiques du XXe siècle et de l’ingénierie électronique. Aucune connexion directe n’existe entre ces deux systèmes.
Il est donc essentiel de ne pas faire de rapprochements erronés entre des systèmes de prédiction spirituels et des systèmes scientifiques rigoureux. Cela permet non seulement de mieux comprendre les différences fondamentales entre la science et la spéculation, mais aussi de clarifier l’histoire de la technologie et de l’informatique, en mettant en évidence que l’ordinateur binaire n’a rien à voir avec les divinations du Fa.
L’affirmation selon laquelle le système binaire du Fa aurait influencé la création des ordinateurs modernes est une confusion entre deux concepts fondamentalement différents : le binaire informatique (un système mathématique et logique utilisé pour le traitement des informations) et le système binaire du Fa (un outil divinatoire et symbolique).
Bien que des systèmes d’oppositions binaires se retrouvent dans diverses cultures à travers le monde (comme le Yin et Yang en Chine ou les hexagrammes du I Ching), ces systèmes ne sont pas liés à la création des ordinateurs modernes. Le développement de l’informatique a été le fruit d’une longue évolution des mathématiques et des technologies, et le binaire informatique, tel qu’on le connaît aujourd’hui, a été défini par des mathématiciens comme Leibniz et formalisé dans le cadre des travaux d’Alan Turing et des pionniers de l’informatique au XXe siècle.
Les systèmes de divination, y compris celui du Fa, ne sont pas des outils de calcul et ne relèvent pas de la science au sens strict. Ils sont des pratiques culturelles et spirituelles qui utilisent des symboles opposés à des fins philosophiques et religieuses.
Bien que le Fa utilise une forme de dualité binaire, il ne faut pas confondre ce système avec le système binaire des ordinateurs. Le binaire du Fa est un outil de divination et de compréhension spirituelle, tandis que le binaire
informatique est un système logique et mathématique développé dans le cadre des sciences exactes et des technologies. Le Fa n’est donc pas à la base des ordinateurs modernes, et les affirmations selon lesquelles il le serait sont des spéculations.
SOURCES
Pour approfondir la recherche sur la question
1. Le Système Binaire et l’Histoire des Ordinateurs
- “A History of Computing Technology” de Daniel L. Garcia (1987) – Ce livre propose une vue d’ensemble de l’évolution de l’informatique, y compris l’introduction et l’essor du système binaire dans les ordinateurs.
(Disponible en anglais) - “The Art of Electronics” de Paul Horowitz et Winfield Hill (1989) – Un texte fondamental sur les bases de l’électronique moderne, y compris le rôle des systèmes binaires dans les circuits électroniques.
(Disponible en anglais) - “Leibniz et la logique binaire”, article disponible sur L’Université de Paris-Sorbonne. Cet article fournit un aperçu de la contribution de Leibniz au développement de la logique binaire et de son influence sur la pensée informatique moderne.
(En français) - “Alan Turing: The Enigma” de Andrew Hodges (1983) – Biographie de Turing, avec une explication détaillée de ses travaux sur le binaire et la machine de Turing, qui ont jeté les bases de l’informatique moderne.
(Disponible en anglais)
2. Le Binaire dans la Divination et les Systèmes Spirituels
- “Ifa: A Systems Approach” de Wande Abimbola (1997) – Ce livre présente le système Ifa (très proche du Fa), expliquant les principes spirituels, les méthodes de divination et les symboles opposés utilisés dans la tradition Yoruba.
(Disponible en anglais) - “Le Fa : un système de divination africaine” de S. S. O. Diop – Une explication détaillée du système de divination Fa dans la culture Yoruba, de ses racines philosophiques et symboliques.
(Disponible en français) - “Le système binaire du I Ching et ses applications en sciences” de Jean-Daniel Le Sech (1999) – Ce livre analyse le système binaire dans le cadre du I Ching, un système de divination chinois qui repose sur des principes similaires de symbolisme binaire.
(Disponible en français) - “The I Ching: A Guide to Life’s Turning Points” de Brian Browne Walker (1998) – Ce texte est une introduction générale aux principes du I Ching et de ses hexagrammes binaires.
(Disponible en anglais)
3. Distinction entre Science et Spéculation
- “La Méthode Scientifique” de Jean Piaget (1971) – Un ouvrage classique qui explore la méthode scientifique et son évolution, ainsi que la différence fondamentale entre la spéculation et l’approche expérimentale et empirique.
(Disponible en français) - “Le Savoir Scientifique et les Savoirs Ancestraux” de Joseph Ki-Zerbo (1996) – Ce texte aborde les différences entre les savoirs traditionnels et les connaissances scientifiques, avec une réflexion sur la manière de distinguer la spéculation des découvertes empiriques.
(Disponible en français) - “Science and Non-Science” de Karl Popper (1983) – Un livre de Karl Popper qui distingue la science de la non-science en établissant des critères d’évaluation rigoureux.
(Disponible en anglais) - “The Logic of Scientific Discovery” de Karl Popper (1934) – Une œuvre fondamentale sur la falsifiabilité et la distinction entre ce qui est scientifique et ce qui ne l’est pas.
(Disponible en anglais)
4. Les Systèmes Binaires dans le Contexte Culturel et Philosophique
- “Le Yin et le Yang : Une introduction à la philosophie chinoise” de Graham A. H. (1989) – Ce livre fournit une introduction à la philosophie chinoise et au concept du Yin et du Yang, qui sont des oppositions binaires essentielles mais philosophiques, et non des systèmes logiques.
(Disponible en français) - “Dualism: The Logic of Thought and the Experience of Reality” de David J. Chalmers (2018) – Bien que ce livre soit principalement philosophique, il explore des concepts de dualité dans la pensée occidentale, y compris des dualités comme la matière et l’esprit et leur rapport avec des systèmes plus structurés comme la logique.
(Disponible en anglais) - “The Binary World of the I Ching” de J.H. van der Weijden (2000) – Un ouvrage qui explore comment le I Ching utilise des oppositions binaires dans un contexte spirituel et métaphysique.
(Disponible en anglais) - “Le Bouddhisme et la Philosophie du Yin et du Yang” de Thierry M. (2004) – Une analyse de l’influence du binaire dans la philosophie orientale, y compris les liens entre le Yin et Yang et les principes d’équilibre.
(Disponible en français)
5. La Confusion entre Technologie Ancienne et Moderne
- “Technology and the African Experience” de Adrian S. Wisnicki (2015) – Un ouvrage qui examine l’histoire des technologies africaines et les erreurs communes liées à l’attribution des inventions modernes à des peuples ancestraux.
(Disponible en anglais) - “African Knowledge Systems and Technology” de Mbiti John S. (1996) – Ce livre traite de l’évolution des savoirs traditionnels africains, y compris des pratiques de divination et de leur différence avec des technologies modernes.
(Disponible en anglais) - “The Myth of the African Genius” de Ali Mazrui (1992) – Ce texte déconstruit des idées erronées sur l’histoire technologique africaine et la manière dont les mythes de génie ancestral ont été utilisés pour réécrire l’histoire scientifique.
(Disponible en anglais) - “Invention and Innovation in African Cultures” de Kwame Anthony Appiah (2006) – Une réflexion sur l’innovation et la créativité dans les cultures africaines, et la manière dont elles sont parfois comparées à des technologies modernes de manière inexacte.
(Disponible en anglais)
6. Références supplémentaires : Articles et Journaux en Ligne
- “Le système binaire dans l’informatique et la divination traditionnelle” – Un article académique disponible sur HAL Archives, un site de prépublications scientifiques, pour des recherches détaillées sur le sujet.
(Disponible en français) - “The History and Development of Binary Code” – Un article de fond publié sur Wired, qui détaille l’évolution historique du système binaire et de son adoption dans les technologies modernes.
(Disponible en anglais)
7. Pour approfondir davantage la relation entre la science, la technologie et la spiritualité
- “The Metaphysical Foundations of Modern Science” de E.A. Burtt (1954) – Cet ouvrage explore comment la science moderne a émergé de traditions métaphysiques, et comment des systèmes philosophiques ont influencé le développement de la logique et des mathématiques.
(Disponible en anglais)
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