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Le Centre africain dédié au spirituel : Un symbole de résurgence spirituelle en Afrique

Dans les rues animées de Bamako, quelque chose d’extraordinaire s’est produit récemment. Un lieu empreint de mystère et de sagesse a vu le jour, apportant avec lui la promesse d’une nouvelle ère pour l’Afrique. Le Centre africain dédié au spirituel n’est pas simplement un bâtiment, mais un symbole de la résurgence de nos racines les plus profondes, un phare illuminant le chemin vers une compréhension plus profonde de notre héritage spirituel.

Sous la direction éclairée de Mamadou Babou Niang, ce sanctuaire moderne offre bien plus que des salles de classe et des espaces de méditation. C’est un lieu où les âmes se rencontrent, où les esprits s’élèvent et où les cœurs s’ouvrent aux mystères de l’univers.

La cérémonie d’inauguration a été marquée par la présence de personnalités éminentes, telles que Sa Majesté Pessy Madelaine MAKOUMAKEBEGNE du Cameroun ; Sa Majesté Fian Togbè, roi Komè et coordinateur du Haut Conseil des Rois du Bénin ; M. Andogoly GUINDO, Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme du gouvernement malien,  témoignant ainsi de l’engagement du pays envers la promotion de cette nouvelle ère de spiritualité ; Nana Dr N’Guessantié MAMBE, chef de la délégation de la chefferie ivoirienne ; le Pr. Mamadou Babou Niang, Président du réseau des détenteurs de savoirs occultes africains ; ainsi que la Diva de la musique mandingue ivoirienne Aicha Koné. Leur présence souligne l’importance de cette étape historique dans la réaffirmation de la spiritualité africaine.

Au-delà des frontières du Mali, cette initiative suscite un intérêt considérable. Elle représente un mouvement vers une reconnaissance plus large de la spiritualité en Afrique, non seulement comme un aspect de notre passé, mais comme un pilier essentiel de notre avenir. Que ce Centre de Bamako soit le catalyseur d’un renouveau spirituel sur tout le continent.

Puissions-nous embrasser cette nouvelle ère avec gratitude et détermination, en nous rappelant toujours que nos racines spirituelles sont profondément ancrées dans notre identité collective.

Auteur / autrice

Hotep Shalom Salam 👋
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2 Commentaires

  1. Une initiative à saluer grandement.

    Avoir un débat équitable sur la place publique concernant le religieux est nécéssaire en Afrique. Afin que chacun puisse se respecter il faut que chacun puisse prétendre à une certaine souveraineté.

    Avoir un débat équitable sur la place publique implique que des institutions représentant les différents groupes spirituels du continent puissent échanger de manière franche, respectueuse et surtout de manière à ce que chacun soit au même niveau

    Le déséquilibre en termes de représentativité au niveau institutionnel à longtemps fait que les religions abrahamiques, ayant le dessus, dominaient les « négociations et diplomaties religio-spirituelles ».

    L’initiation s’est longtemps retrouvée confrontée aux prosélytismes abrahamiques: L’un demandant au profane de venir vers elle tandis que l’autre, à la manière des témoins de Jéhova, va tapper à la porte du profane pour lui « annoncer la bonne parole », allant même jusqu’à promettre des récompenses eschatologiques pour tout succès prosélyte.

    Les traditions africaines ont besoin de s’institutionnaliser et de se fédérer dans le but de rester « compétitives » dans cette « course pour les âmes » africaines.

    Cette initiative représente un pas dans un sens de l’histoire non voulu par la majorité audible et visible du continent mais tant attendu par une Afrique traditionaliste de moins en moins silencieuse face au tumultes spirituels et aux défis que l’éveil du continent apporte

    1. Absolument! Cette vision d’un débat équitable sur la religion et les spiritualités en Afrique est cruciale. Reconnaître et inclure les traditions africaines dans les discussions religieuses sur la scène publique permet de promouvoir le respect mutuel et la diversité spirituelle sur notre continent. L’initiative au Mali pour institutionnaliser et fédérer ces traditions représente un pas important vers cette reconnaissance.

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